Wednesday, August 15, 2007

La Restauration de Mamadou

C'est avec tristesse, chers amis, que je vous apprends la fin de cet Empire Républicain que vous avez appris à apprécier, à craindre et, oui, à aimer par dessus tout. Laissez-moi vous raconter cette triste aventure. Mais avant je tiens à mentionner que cliquer sur les photos vous permettra de les voir en grand format, comme pour mes précédentes annonces.

Tout a commencé alors que je visitais le parc du Niokolo Koba pour y implanter un monument à ma gloire. Je vaquais tranquillement à mes observations de la faune, à la chasse, à la répression et autres activités touristiques.


Une pintade, aussi communément appelée "roadkill". La chasse à ce succulent animal se fait en général en 4X4


Un céphalophe, roi de la jungle.

Une termitière de belle taille, qui a changé spontanément son nom en Napoléopolis en mon honneur


Le célèbre village des Schtoumphs


Un phacochère, délice interdit en terre de Téranga


Quelques hippopotames s'adonnant à la baignade



C'est après l'observation de ces charmants pachydermes faisant des clapotis dans l'eau que je m'aperçus que quelque chose ne tournait pas rond... Au loin, sur un pont de corde, une silhouette connue me narguait. C'était Mamadou, la mine basse, prétendant qu'il s'était égaré en exil!


Mamadou apparemment dépité...

J'offris gracieusement mon aide pour l'escorter à la frontière sain et sauf, quand soudain!


Il relève la tête!!!


Il n'est besoin de dire que le perfide subterfuge de Mamadou a réussi, son piège s'est refermé sur moi. Ses hordes de primates sanguinaires eurent tôt fait de se saisir de mon auguste (bien que pacifique) personne.


Commando de babouins, profitant de l'ombre après m'avoir capturé


Bref, une chose en entraîne une autre et Mamadou monta un tribunal tout aussi martial qu'illégitime pour me juger... bien sûr je fus reconnu coupable malgré mes nombreux bienfaits!


Une cascade, alimentée par les pleurs de mes partisans


Un scorpion, auquel je fus comparé lors du procès. Honnêtement, voyez-vous une ressemblance?


Dans un manque flagrant d'originalité, Mamadou prononça son verdict: l'exil!!!


Votre seigneur déchu, en exil sur l'île Ste-Hélène


Bref je vous remercie pour votre support, mais cette belle et grande épopée que fut mon gouvernement n'est maintenant que souvenirs.

Adieu,

Napoléon

Wednesday, July 25, 2007

La République Impériale de Napoléon

Bonjour à vous tous chers sujets et amis

La transition entre la terrible tyrannie de Mamadou et le paisible règne de Napoléon (moi-même) se passe, à ma satisfaction, dans l'apathie de la populace. Qui ne dit mot consent comme dit le dicton.

Une de mes premières actions en tant qu'Emper... Consul de la République fût de me faire construire une nouvelle résidence officielle.

L'humble palais de votre nouveau maître



Bien sûr je ne me suis pas limité à améliorer le sort de votre serviteur; j'ai apporté immédiatement bienfaits et bénéfices à la population:

Route pavée, avec les salutations de l'Empe... du Consul!!!



Foule en extase devant le nouvel équipement agricole, bienfait de l'Empire Républicain... attention les amis, attroupements interdits! hahaha!!!!! temporairement bien sûr




Mais il reste encore des vestiges de l'ancien régime à nettoyer:

Amas coquillager dans le Sine Saloum, sinistre souvenir d'un party-sushi de Mamadou et de sa suite


Aigrette noire, parfaitement camouflée dans la mangrove afin d'échapper à la chasse incessante faite par les cuisiniers de Mamadou. Vole dorénavant en paix, bel oiseau!



J'espère que vous jouissez tous dans l'allégresse de ma gouvernance bénigne, car elle ne fait que commencer! Et que la dissension, tout de même, faut pas pousser.

Wednesday, June 20, 2007

Libération!!!

Réjouissez-vous mes chers amis car la tyrannie de Mamadou Gaindé (dit Étienne) n'est maintenant qu'histoire ancienne.

Après une longue traversée depuis la mère patrie, je suis parvenu en la terre de Teranga pour ensuite me rendre directement au sombre palais de l'usurpateur.

Palais du toubab usurpateur


Étienne, grâce à ses espions, avait eu vent de ma venue et surtout de mes projets politiques. Il en avait profité pour se préparer: moi qui m'attendais à une armée de coquerelles, j'eus plutôt droit à des armes chimiques.

Étienne dévoilant fièrement à mes yeux ébahis ses armes chimiques séchant au soleil


Mais c'était compter sans mon génie tactique.

Je ne dévoilerai pas ici mes secrets militaires, qu'il suffise de mentionner qu'au terme d'une chaude lutte j'obtins l'abdication du tyran. J'ai hésité longuement quant à la peine à lui infliger... mais, vraiment l'exil est le choix le plus approprié pour un dictateur déchu.

Étienne en exil en Mauritanie, la mine abattue, avec comme toutes possessions quelques vêtements et un demi-rouleau de papier-cul


Bref je me répète, mais: Réjouissez-vous!

Enfants en liesse fêtant la chute de l'ancien régime